Beghaoun années 50 ( soldat français:POREE Raymond à Beghaoun)
Beghaoun vue sud ouest
beghaoun ou beraoun
Beghaoun vue d'Ouled Ali
11/7/2013 renversement d'un camion de ciment à Beghaoun
انقلاب شاحنة اسمنت امام بغاون 11/7/2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
cimetiere Beghaoun aïd 2013
messaoud
cimetiere Beghaoun aïd 2013
Ouled Ali
عرش اولاد علي، قبيلة السواحلية تلمسان :
تقع قرية أولاد علي على تلة بالقرب من منبع وادي بوسنينة، أحد روافد وادي غزوانة. كانت قديما اولاد علي عرشا من قبيلة السواحلية التي كانت تضم ستة عروش بغاون، أولاد علي، الصفرة، تونت أو جامع الغزوات، تيانت، و القعامص، زيادة إلى عرش أولاد زيري الذي تم حله والقضاء عليه بالابادة والترحيل ونزع الاراضي خاصة بعد معركة سيدي ابراهيم خلال العشرين سنة الممتدة من 1846 إلى 1866 كما جاء في تقرير11 اوت 1866 الذي رفعته ادارة الاحتلال إلى نابوليون. كان قديما عرش اولاد زيري يشكل إلى جانب تونت وتيانت سواحلية تحاتة.
كان يحد عرش أولاد علي من الجهة الشمالية عرش اولاد زيري وشرقا عرش تونت وتيانت وغربا عرش بغاون. وذكر الكاتب المساجد القديمة منها مسجد أولاد علي ومسجد البداعة الذي يقع في قرية دار مقداد. بعد اصدار الإدارة الاستعمارية الفرنسية في 23 مارس 1882 قانون الحالة المدنـية، استـبـدلت في 1890 ألقاب سكان أولاد علي الثلاثية التركيب (الابن و الأب و الجد) و عوضت بألقاب عائلية لا ترتبط بالنسب وهي كالاتي:
مهدي، بوجنان، بلمختار، برغام ، بختي، حساين، بلخضر، ناصر، قندوز، عربي، لحسن، بن علي
اولاد حمو: لكحل، رمضاني, عبد المومن
بداعة: تم فصلها عن سواحلية بقرار من والي وهران في 13 مارس 1953 وبها ألقاب العائلات التالية: مقدم، بن ناصر، هاشم، حسيني، ملوك، مهداوي،
باب سدرة: سديري
بيايط: عبدي، بوحاجب، هاشمي، بدعي.
الشراقة: شريف، شريقن،
Ghazaouet vue d'ouled Ali
Fraction des Ouled Ali, tribu de Souahlia, Tlemcen :
Le village des Ouled Ali est situé sur une colline près de la source de l’oued Bou-Snina, affluent de l’oued Gazaouanah.Les Ouled Ali était une fraction de la tribu de Souahlia, qui comprenait six fractions : Bghaoun, Ouled Ali, Safra, Touent, Tient et Gaamès
en plus de la fraction des Ould Ziri, qui a été complètement supprimée par extermination, déportation et dépossession des terres, notamment après la bataille de Sidi Ibrahim, et ce au cours des vingt années s’étendant de 1846 à 1866, comme indiqué dans le rapport du 11 août 1866 soumis par l’administration de l’occupation à Napoléon. Autrefois, la fraction des Ouled Ziri constituait avec Touent et Tient, Souahlia Thata.
La fraction des Ouled Ali était bordée au nord par la fraction des Ouled Ziri, à l’est par la fraction de Touent et Tient, et à l’ouest par la fraction de Bghaoun. L’auteur a mentionné les anciennes mosquées, notamment la mosquée d’Ouled Ali et la mosquée d’El-Bdaâ située dans le village de Dar Mokdad.
Après que l’administration coloniale française ait promulgué le 23 mars 1882 la loi sur l’état civil, les noms triplement combinés (fils, père et grand-père) furent remplacés pour les habitants d’Ouled Ali en 1890 par des noms de famille sans rapport avec le lignage, qui sont les suivants :
Mehdi, Boudjnane, Belmokhtar, Bergham, Bekhti, Hassaine, Bellakhdar, Nacer, Guendouz, Arabi, Lahcen, Ben Ali
Ouled Hammou : Lekhel, Ramadani, Abdelmoumen
Bedaâ: Elle a été séparée de souahlia par arrêté du département d’Oran le 13 mars 1953,
elle regroupe les noms de famille suivants : Mokaddem, Bennacer, Hachem, Hocini, Mellouk, Mehdaoui,
Bab Sedra : Sediri.
Biayet: Abdi, Bouhadjeb, Hachemi, Bedaï.
Cheraka : Chérif, Cheriguene.
Mosquée ouled Hammou
Ouled Hammou
- LOCALISATION .
Le
massif volcanique des Souahlia occupe la partie centrale du massif des
traras. Il s’étale de part et d’autre de la grande voie d’accès
naturelle qui relie entre les villes de Ghazaouet et de Nedroma
Les
vestiges de l’activité volcanique de ce massif s’étendent sur 25 km de
côte, entre le Ras Kela à l’ouest et la mersa Sydna Youcha à l’est de
Ghazaouet, et sur une vingtaine de km au sud de cette ville. Ce massif,
auquel on serait tenté de rattacher géographiquement les formations
basaltiques du douar Beni Mengouch, crée dans la topographie une zone de
plateau d’altitude moyenne ouverte sur la mer, et entouré par ailleurs
de régions montagneuses aux reliefs très accentués.
La
séparation entre le massif des Souahlia et celui des M’sirda Fouaga à
l’ouest, est marqué par l’apparition des reliefs anciens du djebel
Zendal et de l’oued Kouarda. Ce cours d’eau représente pratiquement la
limite occidentale de ce massif. Seul, le gisement très particulier du
Ras Kela est situé sur la rive gauche. Au sud, les manifestations
volcaniques sont entièrement séparées de celle de la moyenne Tafna par
la crête du fillaoussène, et à l’est , l’énorme masse primaire et
secondaire de la région montagneuse des traras l’isole très nettement
des épanchements de la basse Tafna. Le massif des Souahlia est
remarquable, non seulement par sa parfaite individualité géographique,
mais encore par la grande homogénéité des laves émises. Quel que soit le
type de dynamisme dont il sera possible de retracer l’histoire, les
épanchements sont toujours caractérisés par leur faciès basaltique. Ce
caractère tranche assez fortement avec la nature du massif des M’Sirda
Fouaga situé à quelques km plus à l’ouest, et justifie une séparation
qui pourrait paraître factice du point de vue géographique.
Tout ceci contribue à donner au massif des Souahlia une physionomie qui
le rattache plus nettement aux gisements analogues de la basse Tafna ou
d’Aïn Temouchent qu’aux deux autres massifs qui font, avec lui, partie
intégrante des « traras » pris dans le sens large.
أولاد حمو
الكتلة الصخرية للسواحلية :
1.الموقع :
تحتل
الكتلة الصخرية البركانية للسواحلية الجهة المركزية من كتلة ترارة أو
طرارة حيث تمتد على جهتي الطريق الطبيعي الذي يربط بين مدينتي الغزوات
وندرومة.
توجد بقايا
النشاط البركاني لهذه الكتلة على الساحل، مسافة 25 كم بين رأس القلعة غربا
ومرسى سيدنا يوشع شرق الغزوات وعلى بعد 20 كم جنوب هذه المدينة. نسعى لربط
جغرافيا التشكلات البازلتية لدوار بني منقوش مع هذه الكتلة التي تعطي
طوبوغرافيا إلى هذه المنطقة على شكل هضبة متوسطة الارتفاع ومفتوحة على
البحر ومحاطة بمناطق جبلية ذات.تضاريس بارز.
علامة
الفصل بين كتلة السواحلية وكتلة مسيردة الفواقة غربا هي ظهور تضاريس قديمة
لجبل زندل وواد كواردة. هذا المجرى للمياه يمثل ميدانيا الحد الغربي لهذه
الكتلة. ما عدا معدن رأس القلعة على الأخص يقع على الضفة اليسرى. جنوبا
الظواهر البركانية منفصلة كليا عن تلك بتافنا الوسطى بمرتفع فلاوسن، وشرقا ،
الكتلة الضخمة القاعدية والثانوية للمنطقة الجبلية لترارة تعزلها بوضوح عن
انصباب التافنا المنخفضة. كتلة السواحلية بارزة لا سيما بانفرادها
الجغرافي الكامل بل كذلك بالتجانس الكبير للحمم
المنبعثة. مهما يكن نوع النشاط الذي يمكن إعادة رسم تاريخه، التدفقات
دائما مميزة بطبيعتها البازلتية. هذه الخاصية تباين بقوة مع طبيعة كتلة
مسيردة الفواقة الواقعة على بعض الكيلومترات إلى الغرب وتبرر الفصل الذي
يبدي اصطناعيا من النظرة الجغرافية.
كل
هذا يؤدي إلى إعطاء لكتلة السواحلية هيئة تربطها بكل وضوح إلى مناجم شبيهة
بتافنة المنخفضة أو عين تموشنت بدل من الكتلتين الأخريين التي تكون معها
جزءا أصليا من الترارة بالمعنى العريض.
CARACTERES GEOLOGIQUES ET GEOMORPHOLOGIQUES DU MASSIF
Les formations basaltiques des Souahlia déterminent dans la topographie
de vastes plateaux établis à l’altitude 200 à 250 m et entaillés par
plusieurs oueds côtiers (fig. N° 27). Ceux-ci peuvent donner quelques
belles coupes des terrains volcaniques assez dépourvus d’affleurements
en surface. L’oued el Hammam et son prolongement l’oued Taïma
déterminent dans le centre du massif une entaille WSW, ENE, d’une
centaine de mètres de profondeur, q’emprunte la route de Martimprey à
Nedroma .Un brusque changement de direction de l’oued Taïma donne, dans
une partie terminale de son cours, une coupe nord-sud du même gisement.
La monotonie générale du plateau est rompue localement, par quelques
faibles reliefs de scories, vestiges d’anciens cônes plus au moins
démantelés par l’érosion. Les points culminants sont les suivants :
El Koudia 444 m
Le pointement du dar feddan Sellah, 330 m ;
Le Zakoura, 502 ;
El azzoussa, 475 m, etc.
Comme dans tous les massifs basaltiques de la Zone côtière oranaise,
les appareils volcaniques, bien que relativement récents, sont parvenus à
un état avancé de vieillesse. Les reconstitutions sont généralement
difficiles et ne peuvent se faire que sur des lambeaux plus au moins
espacés et sur des affleurements partiellement dissimulés par la terre
arable.
Le massif basaltique des Souahlia peut se diviser en plusieurs centres
d’activité importants, comprenant chacun, un ou plusieurs volcans. On
peut distinguer en particulier :
- l’ensemble
volcanique de Sidi Mohammed bou Ziane, situé au sud-est de Ghazaouet et
essentiellement constitué de deux volcans jumelés ;
- l’ensemble
du douar souahlia qui comprend le volcan principal d’El Koudia et
plusieurs volcans secondaires au sud de la route Martimprey-Nedroma
(volcan du dar Feddam Sellah, volcan de sidi Ayad, Volcan du Zakoura) ;
- l’ensemble
volcanique de l’oued Kouarda, principalement développé sur le flanc sud
du djebel Ali Ben Sala. Les épanchements contournent cette arête et
longe la rive droite de l’oued pour se terminer en falaise.
Indépendamment
de ces grands ensembles, il existe quelques unités isolées qui peuvent
correspondre à des modes de mise en place sensiblement différents :
le pointement de Ras Kela, quelques filons excentriques mis à jour à
travers les formations sédimentaires, et la daya de Tigraou sont, à ce
titre, les plus caractéristiques.
Les émissions basaltiques du massif des Souahlia correspondent
généralement à des manifestations de type Strombolien. Elles sont
caractérisées par l’édification de cônes de scories, qui renferment en
abondance des fragments de bombe à stries hélicoïdales, et par des
venues de lave très fluides qui se sont répandues en grandes coulées de
plusieurs kilomètres de long.
La
nature des produits pyroclastiques confirme encore le caractère
strombolien de ces éruptions. Ils ne renferment le plus souvent que des
scories et des bombes ; les projections fines, tufs et cinérites sont au
contraire relativement rares.
. الخاصيات الجيولوجية والجيومورفلوجية للكتلة:
التشكلات
البازلتية للسواحلية تعطي في التضاريس هضبات فسيحة علوها 200 إلى 250 م
مقطعة بعدة أودية ساحلية (شكل 27 ). هذه الأخيرة يمكن أن تعطينا مقاطع
جميلة للأراضي البركانية الغير بارزة على السطح. واد الحمام وامتداده واد
تايمة يخلقان وسط الكتلة شجه غربية جنوبية غربية عمقها حوالي 100 متر، يمر
بها طريق الأولاجي إلى ندرومة . تغير مفاجئ لاتجاه واد تايمة يعطي في الجزء
الأخير من مجراه مقطعا شمال- جنوب لنفس المنجم.
الرتابة
العامة للهضبة تكسر محليا ببعض التضاريس الضعيفة من النفايات البركانية،
بقايا مخروطات قديمة مخربة بالانجراف. النقاط المطلة هي كالتالي :
الكدية 444 م
ارتفاع دار فدان صالح 330 م
زكوراء 502 م
العزوسة 475 م الخ…
ككل الكتل البازلتية للمنطقة الساحلية لوهران، البراكين، رغم أنها نسبيا حديثة، وصلت إلى حالة متقدمة من الشيخوخة.
إعادة تشكيلها هي عموما صعبة ولا يمكن أن تكون إلا على أجزاء متباعدة أو مغطاة جزئيا بالأرض الزراعية.
يمكن أن نقسم الكتلة البازلتية للسواحلية إلى عدة مراكز حيوية، تحتوي كل منها على واحد أو عدة براكين. يمكن أن نلاحظ خصوصا:
- المجمع البركاني لسيدي محمد أبو زيان، الواقع في الجنوب الغربي للغزوات ومكون أساسا من بركنين ملتصقين.
- مجمع دوار السواحلية الذي يحتوي على البركان الأساسي للكدية وعدة براكين ثانوية جنوب الطريق الأولاجي- ندرومة(بركان دار فدان صالح، بركان سيدي عياد، بركان زكوراء).
-
المجمع البركاني لواد الكواردة الظاهر خصوصا على الجنب الجنوبي لجبل علي بن
صالح. التدفقات تلف الجبل وتمتد على الضفة اليمنى للواد لتنتهي بجرف.
بمعزل عن هذه المجمعات الكبيرة، هنالك بعض الوحدات المعزولة التي يمكن ربطها بأنماط مختلفة :
منها قمة رأس القلعة، بعض العروق الظاهرة من بين الترسبات وضاية تقراو.
الانبعاثات
البازلتية لمجمع السواحلية تنتمي عموما إلى النمط السطرامبولي . إنها
مميزة بمخروطات من النفايات البركانية ، التي تحتوي بكثرة على أجزاء محززة
بشكل حلزوني، وبحمم جد سائلة انتشرت وشكلت تدفقات بركانية كبيرة على طول
عدة كيلومترات.
طبيعة
الصخور بركانية فتاتية تثبت كذلك النمط السطرمبولي لهذه الانفجارات. لا
تحتوي في غالبية الأحيان إلا على نفايات بركانية وقذائف، القذائف
الدقيقة،الطف و ركام الحمم البركانية المتجمدة هي بالعكس ناذرة نسبيا.
a) Les cratères
Au stade actuel d’érosion, seulement deux cratères sont
reconnaissables par leurs formes extérieures ; ce sont les deux volcans
jumelés de sidi Mohamed Bou Ziane. Leur dépression centrale est drainée
vers l’extérieur par deux ravins parallèles, affluents de rive droite de
l’oued Tlata. L’ouverture ainsi créée donne à ces appareils une
morphologie de volcans égueulés, mais comme dans les cas précédents, il
ne s’agit pas là d’un égueulement originel mais d’une destruction
secondaire, témoin du stade de vieillesse des reliefs volcaniques.
Le plus souvent, l’existence de l’ancien cratère n’est plus marquée que
par un piton de scories. Mais par l’exemple fournit par le sommet El
Koudia, la stratification des niveaux scoriacés qui constituaient le
cône est encore apparente.
Le volcan du djebel Ali Ben Sala paraît représenter un stade extrême de l’érosion d’un cratère.
Les vestiges de ce que pouvait former le cône sont localisés sur les
flancs septentrionaux et méridionaux de la chaîne calcaire du djebel Ali
Ben Sala. Les affleurements du flanc sud sont stratifiés avec un
pendage sud, mais il n’existe aucun pointement qui puisse, par sa nature
et sa position, correspondre de façon certaine à la cheminée du volcan.
Parmi les différents types de cratère, il convient de signaler enfin
l’existence d’un cône secondaire établi sur les émissions du volcan d El
Koudia ; sans affecter sensiblement la disposition tabulaire des
coulées, le cratère adventif du Dar Feddan Sellah, qui correspond à
cette définition, se traduit dans la topographie par un petit pointement
de scories, riches en bombes basaltiques de type strombolien.
ا) الفواهات
في
الطور الحالي من الانجراف، يسهل التعرف على فواهتان فقط حسب شكلهما
الخارجي، هما بركانا سيدي محمد أبو زيان الملتصقين. يتم صرف منخفضهما
المركزي نحو الخارج بشعبتان متوازيتان تنصبان في الضفة اليمنى لواد
تلاته. الفتحة المنشأة تعطي لهذين الجهازين شكل البراكين المشرومة، لكن
كالحالات السابقة هذه الشرمة ليست أصلية بل هدم بعدي، شاهد على حالة
الشيخوخة للتضاريس البركانية.
في
معظم الأحيان، وجود الفواهة القديمة معلمة برأس من النفايات البركانية.
لكن في قمة الكدية، الطبقات التي تكون المخروط ما زالت ظاهرة.
بركان جبل علي بن صالح يمكنه تمثيل طور متقدم من انجراف فواهة.
بقايا
ما يمكن تشكيل المخروط تقع على الأجناب الشمالية والجنوبية للسلسلة
الكلسية لجبل علي بن صالح. نتوء الجنب الجنوبي هم ذا طبقات مع ميلان
جنوبي، لكن لا يوجد أي ارتفاع، من طبيعته أو موقعه، يطابق بصفة أكيدة مدخنة
البركان.
بين
مختلف أنواع الفواهات، يليق أخيرا الإشارة إلى وجود مخروط ثانوي مقرر فوق
انبعاث بركان الكدية؛ دون التأثير بشكل محسوس على الهيئة المسطحة للتدفقات
البركانية، فواهة دار فدان صالح يظهر في الطوبوغرافيا كمرتفع صغير من
النفايات البركانية، غني بالقذائف البازلتية من النوع السطرامبولي.
b) les filons
Contrairement à ce que l’on peut remarquer dans le volcanisme andésitique, la mise
en
place de laves sous forme de filons n’est qu’exceptionnelle. Les seuls
exemples de ce type sont constitués par deux affleurements basaltiques
traversant les calcaires secondaires, au sud du djebel el Arkal, par un
pointement dans l’oued el Arkoub à l’ouest de Nemours, et par un dyke
d’importance plus grande qui apparaît à 8 km à l’ouest de Nedroma, au
confluent du chabet dar el Beida et du chabet bou Serdoune.
Les premiers sont en relation avec un petit gisement de scories qui
peut être rattaché à l’ensemble volcanique de sidi Mohamed bou Ziane.
Ils doivent donc,au même titre, être attribués à l’activité volcanique
de ces appareils.
Le pointement de l’oued el Arkoub, connu depuis les travaux de J. Curie
et G. Flamand (1890) se présente sous forme d’un dyke de quelques
mètres d’épaisseur qui recoupe les formations miocènes fortement
bouleversées à son contact. De même, le gisement de chabet bou Serdoune
est un filon qui paraît complètement indépendant des autres appareils.
Il dessine une bande continue dirigée Est- Ouest sur environ 1 km, sa
largeur moyenne est de l’ordrede 100 m. Il recoupe les formations
miocènes conglomératiques en provoquant une rubéfaction sur les épontes.
ب) العروق
عكسا
على ما يمكن نلاحظه في البركانية الأنديزية، تكون الحمم على شكل عروق
استثنائية. الأمثلة الوحيدة من هذا النوع هي ناتئان بازلتيان تعبر الكلس
الثانوي، في جنوب جبل الأركال، بقمة في واد العرقوب غرب الغزوات، وبسد
بركاني ذا أهمية أكبر الذي يظهر على 8 كم غرب ندرومة، بملتقى شعبة دار
البيضاء وشعبة أبو سردون.
الأولان
هما على علاقة بمنجم صغير من النفايات البركانية الذي يمكن ربطه بالمجمع
البركاني لسيدي محمد أبو زيان. يجب إذن إسنادهما إلى النشاط البركاني لهذه
الأجهزة.
مرتفع
واد العرقوب، معروف منذ أعمال ج. كوري و ج. فلامو (1890) يظهر على شكل سد
بركاني سمكه بعض الأمتار والذي يقطع تشكلات العصر الحديث الوسيط الجد
مضطربة بالتماسه. كذلك، منجم شعبة أبو سردون هو عرق يظهر مستقلا كليا عن
الأجهزة الأخرى. يرسم شريطا متواصلا متجها شرق-غرب على حوالي 1 كم، عرضه
المتوسط حوالي 100 م. يقطع تشكلات العصر الحديث الوسيط المندمجة مثيرا
احمرارا على
les épontes
c) les coulées
Suivant
les volcans considérés, les coulées peuvent présenter des caractères
très différents. Les deux cas extrêmes sont fournit par le volcan d’ El
Koudia d’une part, et le cratère adventif du dar Feddan sellah d’autre
part.
Les coulées du volcan d’El Koudia sont importantes par leur nombre et
par le volume des laves émises. Elles sont répandues aussi bien au nord
qu’au sud, et ont recouvert de larges superficies. L’entaille faite par
l’oued Taïma qui donne une coupe complète du plateau volcanique jusqu’au
substratum sédimentaire, montre la superposition de cinq coulées
séparées par des niveaux réguliers de scories. Les laves ont été émises
sur une topographie analogue au modelé actuel,et se sont épanchées en
grandes coulées de plateau (ph.1, pl XIX ).
A l’opposé le volcan du dar Feddan Sellah paraît ne s’être manifesté
que par une activité explosive, probablement de très courte durée, et il
ne semble pas que l’on puisse lui associer de véritables coulées.
Ce mode d’activité paraît se présenter, dans le cadre d’un volcanisme
actif tel que celui de l’île de la Réunion ( A. Lacroix, 1936) comme un
phénomène analogue à la formation de conelets de laves ou de scories
visibles sur les grandes coulées.
Les divers appareils volcaniques du massif des Souahlia se placent
entre ces deux exemples extrêmes. Ils n’ont généralement donné que des
coulées en nombre réduit et parfois unique.
L’orientation
des coulées révèle l’existence de directions privilégiées. Les trois
volcans de la portion et du massif, le volcan de Sidi Daoud et les
appareils jumeaux de sidi Mohamed Bou Ziane ont émis des coulées
parallèles, en direction nord-est.
Ces
épanchements se situent donc à l’opposé de l’échancrure actuelle du
cône, ce qui confirme l’interprétation précédente sur l’origine de cette
topographie. Cette direction se retrouve aussi dans les coulées de
volcans plus éloignés comme celui du Zakoura.
س) التدفقات البركانية
حسب البراكين، يمكن للتدفقات البركانية إظهار خاصيات جد مختلفة. الحالتان المتطرفتان موفرتان من بركان الكدية من جهة، ودار فدان صالح من جهة أخرى.
تدفقات
بركان الكدية مهمة بعددها وبحجم الحمم. إنها منتشرة شمالا وجنوبا ومغطية
لمساحات عريضة. واد تايمة يعطي مقطعا كاملا للهضبة البركانية حتى القاع
الترسبي حيث يظهر تطابق خمسة تدفقات منفصلة بمستويات منتظمة من النفايات.
الحمم تدفقت فوق تضاريس مشابه للحالي وانسكبت على شكل تدفقات هضابية كبيرة
(ص 1 لوحة 19 ) . في المقابل بركان دار فدان صالح يظهر نشاطا انفجاريا ذات
فترة زمنية قصيرة على الأرجح.
APPAREILS VOLCANIQUES PARTICULIERS
Parmi
tous les appareils volcaniques de ce massif, deux d’entre eux
paraissent se distinguer entièrement des autres ; ce sont le pointement
de Ras Kela et la daya de Tigraou.
a) pointement du Ras Kela
Il
possède une forme grossièrement triangulaire, et apparaît en falaise
sur la rive gauche de l’oued Kouarda. Deux des côtés de ce gisement sont
dégagés par la mer, le troisieme est recouvert par les formations
quaternaires des M’Sirda Thata.
La partie centrale est formée d’une brèche basaltique riche en fragment
anguleux de nodules à olivine. Elle est sillonnée par plusieurs par
plusieurs filons de lave massive.
La
partie périphérique, parfaitement visible grâce à la destruction
partielle du pointement, est formée par une couronne de lave massive de 1
à 2 m d’épaisseur qui, verticale à l’origine, passe latéralement à une
coulée régulièrement étalée sur les formations sédimentaires et les tufs
avoisinants.
Les
ravinements de la couverture quaternaire permettent d’observer la
continuité de cette coulée jusqu’à plus de 1 km à l’intérieur des
terres.
Le Ras Kela correspond donc à un type d’appareil volcanique particuler à plusieurs titres :
- il montre, pour une lave basaltique, le passage d’un neck caractéristique à une coulée de type laccolitique ;
- il
prouve que dans cette région, des coulées basaltiques de certaines
ampleur ont pu se mettre en place sans entraîner la formation d’une
superstructure volcanique.
- La structure du neck souligne l’importance relative des brèches et des laves massives dans les appareils de ce genre ;
- La
périphérie du pointement est formée de lave massive en contact avec la
roche encaissante sans interposition d’une brèche de friction.
- La
continuité entre les laves massives du piton et les coulées voisines
montre, enfin, qu’il est possible d’alimenter des épanchements
importants à partir de fissures actives qui ne dépassent pas quelques
mètres d’épaisseur.
La disposition du gisement de Ras Kela peut fournir une illustration
parfaite d’un mode de mise en place, que nous avons qualifié de fissural
et donné comme hypothétique pour certains gisements basaltiques de la
moyenne Tafna. Il se retrouvera pratiquement identique à lui-même dans
une cheminée ouverte en falaise à l’est de Beni Saf. Cet exemple peut
enfin servir à expliquer le dôme basaltique du koudiat Hachiet Bou
Rekia, et les grandes émissions de cap Kelah, pour lesquelles aucun
cratère n’a jamais pu etre mis en évidence.
b) la Daya de Tigraou
-La
daya de Tigraou est une dépression circulaire d’environ 1km de
diamètre, située à environ 7 Km au SW de Nemours. Elle crée par rapport
aux parements rocheux qui l’entourent, une dénivellation de 75m, et
possède morphologiquement tous les caractères des dayas, tels que l’on
peut les observer dans le massif d’Aїn Témouchent.
L’originalité
de cet appareil qui, en raison de ces analogies d’aspect, fut décrit
par R. Tinthoin (1948), comme petit cratère égueulé du Tigraou, tient au
fait que, sur les quatre cinquièmes de sa périphérie, la cuvette est
entaillée dans les calcaires secondaires qui peuvent localement avoir
une structure bréchique.
La
bordure nord-ouest de la cuvette légèrement déprimée laisse apparaître
une coulée basaltique qui s’étend sur environ 2 km d’est en ouest
(région d’El Kodia), et se raccorde par le sud aux scories basaltiques
du dar el Ksar (fig. n°28). D’après son orientation et sa morphologie,
cette coulée doit appartenir à un volcan aujourd’hui disparu, situé
approximativement sur l’emplacement actuel des scories du dar el Ksar.
L’épanchement de ce volcan vers le nord, canalisé entre les reliefs
calcaires du Tigraou et de ben Zahni, s’est répandu ensuite plus
largement, débordant par le NW la cuvette de Tgraou.
Dans
cette interprétation, il ne subsisterait aucune déjection volcanique
qui puisse logiquement être attribuée au Tigraou malgré sa morphologie
volcanique typique. Il est alors permis de voir en cette cuvette un
exemple unique dans le littoral oranais, mais connu aussi bien dans le
Massif central français que dans l’Eifel, d’un volcan avorté dont
l’activité, amorcée par une explosion intense, n’aurait été suivie
d’aucune émission de lave. La phase explosive aurait aménagé dans les
calcaires, taillés à l’emporte-pièce, un véritable cratère d’explosion
aujourd’hui partiellement comblé et transformé en daya.
A
l’encontre de cette interprétation, on pourrait attribuer cette
structure soit à un phénomène indépendant de toute manifestation
éruptive (phénomène karstiques par exemple), soit, d’après R. Tinthoin, à
un volcan complet entièrement érodé.
L’existence
des brèches calcaires, la régularité de la cuvette et l’importance de
la dénivellation sont autant d’arguments qui éliminent ces hypothèses.
A
la lumière des nombreux types de volcans observés sur le littoral
oranais, on peut en effet assurer qu’il n’existe pas d’appareil, aussi
érodé soit-il, dans lequel puisse être conservé la dépression centrale,
sans qu’il ne subsiste alentour le moindre vestige de coulée ou de
formation pyroclastique. De plus, si l’on tient compte du débordement
par la coulée du dar el Ksar, on doit admettre que le volcan du Tigraou
était entièrement érodé avant l’épanchement.
En
conséquence, la cuvette du Tigraou ne peut s’expliquer que par un
phénomène volcanique, phénomène limité à une simple phase explosive.
Elle représente un exemple de volcan avorté unique dans le littoral
oranais, et ajoute un type supplémentaire à la variété des formes
volcaniques observables dans cette zone.
AGE DU VOLCANISME
Dans
le massif des Souhalia, l’âge du volcanisme vient à l’appui de la
distinction faite entre les déjections de la région de Nemours et celles
parfois analogues du massif des M’Sirdar Fouage. Alors que dans le
massif précédent les émissions basaltes des Sou alia ne sont jamais
surmontés que par des formations quaternaires.
Les
relations avec les terrains sont souvent difficiles à saisir. J. curie
et G. flamand (1890) ont signalé le bouleversement des sédiments
helvétiens au contact du filon de l’oued el Arkoub. Le dyke du chabet
bou Serdoune recoupe et métamorphise les formations conglomératiques
miocènes, sensiblement de la même époque. Enfin, le substratum de l’oued
Taїma sur lequel repose foute la série volcanique du cratère d’El
Koudia, est constitué par des grès massifs et des passées sableuses
assimilables au « deuxième étage méditerranéen ».
Les
imprécisions restent nombreuses. L’absence d’étude stratigraphique
fine, dans cette région, nous oblige à de nombreuses réserves quant à
l’âge de ces manifestations. Il n’en reste pas moins que, comparées aux
émissions de la région voisine elles se situent dans une époque
sensiblement plus récente et jusqu’à plus informé. Peuvent être
considérées comme appartenant à la fin du Miocène supérieur, ou aux
temps les plus reculés du Quaternaire.
ETUDE DES MATERIAUX
Comme
le laissaient entrevoir les observations de terrain, les matériaux du
massif volcanique des Souhalia s’vèrent d’une grande homogénéité. Ils
appartiennent tous à un type basaltique unique dans lequel les
distinctions possibles ne dépassent pas, en importance, la simple
particularité minéralogique.
L’étude
des échantillons en nombre limité permettrait de distinguer des faciès
distincts, caractéristiques de telle partie du massif, et pourrait
laisser entrevoir une éventuelle classification. Mais avec la
multiplication du nombre des plaques minces, ces distinctions perdent,
en partie, leur intérêt. L’existence de tous les stades intermédiaires
et la répartition désordonnée des différents types au sein d’un même
appareil suppriment, en effet, toute possibilité de corrélation entre
les caractères intimes des roches et leur position régionale. Elles
constituent cependant, du point de vue pétrographique, les seules
divisions possibles et justifient, à ce titre, leur utilisation dans une
étude descriptive.
COMPOSITION MINERALOGIQUE
a) CARACTERES GENERAUX
Massives
ou scoriacées, les laves du massif des souhalia sont des roches noires à
brun rougeâtre généralement dépourvues de phénocristaux visibles
macroscopiquement. Lorsqu’ils existent, ils ne sont représentés que par
des pyroxènes ou par de l’olivine .l’absence d’éléments feldspathiques
de grande taille est un caractère constant commun à tout les massifs
basaltiques de cette région, mais particulièrement marqué dans ce cas.
Au
microscope, la roche la plus courante courante contient un résidu
vitreux non négligeable. Les phénocristaux de petit sont représentés par
de l’augite incolore et de l’olivine (ph. I, pl., XX). Dans centaine
cas, sans que cela constitue un type lithologique différent, on
rencontre en outre des hénocristaux de hornblende totalement transformés
en agrégats d’augite st d’oxydes opaques. Dans se cas, les
phénocristaux d’augite plus abondants paraissent légèrement titanifères,
et possèdent une coloration volette. L’olivine est toujours
partiellement transformée en iddingsite. La néoformation donne lieu à un
monocristal orienté sur l’édifice cristallographique du minéral
initial, au Ng de l’olivine correspond le Np de l’iddingite. Le passage
d’une espèce minérale à l’autre se fait de façon progressive par
l’intermédiaire d’un liseré monoréfringent.
Dans
le type basaltique le plus représentatif du massif, les feldspaths ne
donnent jamais de phénocristaux. Par contre, la pâte renferme en
abondance des microlites de plagioclases de 65 à 75% d’An, accompagnés
de microcristaux de magnétite, d’augite et d’olivine, ces derniers sont
toujours totalement transformés en iddingsite.
La
texture traduit toujours assez nettement la fluidalité. Ce caractère
s’accentue lorsque la taille des microlites feldspathiques augmente.
Dans certains exemples, l’arrangement de la pâte tend vers une texture
doléritique typique sans que la composition minéralogique en soit
modifiée.
Les
coulées et les formations pyroclastiques de ce type contiennent de
nombreuses enclaves de un à plusieurs centimètres de diamètre. Les plus
abondantes sont constituées, soit par des nodules à olivine et pyroxène,
soit par un gabbro à hypersthène fortement transformé.
b) FACIES PARTICULIERS
Les
types pétrographiques particuliers correspondent, par rapport au faciès
le plus fréquent, soit à des modifications sensibles de la texture,
soit à des changements dans la composition minéralogique.
a) Basalte aphyrique
Suivant
la définition donnée par A. Lacroix (1936) (p. 188), ces roches
possèdent les constituants minéralogiques du type normal, mais sont
dépourvus de phénocristaux. Seuls les cristaux d’olivine peuvent avoir
des dimensions légèrement supérieures à celles des microlites, mais
l’existence de cristaux aux dimensions intermédiaires rend impossible la
distinction des deux temps de cristallisation.
Ceci constitue une particularité fréquente dans les laves du djebel Ali Ben Sala.
b) Basalte limburgitique et limburgitique.
Les
faciès limburgitique tels que nous les désignons ici correspondent
toujours à des roches partiellement vitreuses dans lesquelles peuvent
exister à l’état virtuel une proportion non négligeable d’éléments
feldspathiques. Elles sont caractérisées par l’extraordinaire abondance
de l’augite et de l’olivine qui existent aussi bien en phénocristaux de
grande taille qu’en microlites. Les plagioclases sont rares ou font
entièrement défaut.
Si
la distinction minéralogique est nette, l’existent des types
intermédiaires et la présence constante de verre dans les échantillons
dépourvus de feldspaths ne permettent pas de considérer ces roches comme
provenant d’une venue particulière mais comme de faciès hétéromorphes
et crypto morphes de la roche feldspathique normale.
Ces
roches se rencontrent dans le volcan d’el koudia, sous forme de coulée
dont les lambeaux recouvrent les vestiges du cône et dans le volcan du
dar feddam sellah. Il est alors intéressant de notre la concordance
minéralogique entre les laves émises par deux appareils qui, pour des
raisons géomorphologique, nous ont paru étroitement liés l’un l’autre.
c)basanitoide analcimique (ph.i.pl.xx).
Les
échantillons de basanitoide à analcime se distinguent macroscopiquement
du type basaltique normal par la présence dans le fond de la roche, de
nombreux cristaux globulaires d’analcime.
Ce
minéral, parfaitement monoréfringent, se distingue du fond vitreux de
la roche grâce à la présence constante de très fines inclusions de
plagioclase et de pyroxène orientées parallèlement aux formes
extérieures du minéral cubique.
Les
caractères optiques seuls ne peuvent fournir dans ce cas, de critères
de détermination suffisants, et une ambiguïté peut subsister entre
leucite et anaelcim, mais la richesse de ces roches en Na2O
et les réactions microchimiques qui mettent en évidence la présence de
sodium confirment la nature de ce minéral et permettent de lever
définitivement le doute.
Bien
que les exemples ne soient pas assez nombreux pour généraliser. Cette
observation, il semble qu’au faciès anaclitique sont associés de
nombreux phénocristaux d’hornblende basaltique plus ou moins corrodés et
transformés en minéraux de néoformation variés.
Les
faciès analcimiques ne s’observent que dans quelques gisements du
volcan d’El Kodiak. Devant l’uniformité des faciès macroscopiques, il
est impossible d’affirmer s’il s’agit ou non d’un épisode bien déterminé
des manifestations de ce volcan ; mais il est important de signaler ici
l’existence d’un type lithologique particulier qui s’avérera fréquent
sinon constant dans tous les autres massifs basaltiques.
d) Basalte porphyrique à plagioclases
les
roches de ce type ont comme particularité de renfermer en abondance des
phénocristaux de plagioclases associés aux phénocristaux habituels,
augite et olivine partiellement transformée en iddingsite.
L’importance
des plagioclases donne macroscopiquement à la roche un faciès
d’andésite accentué par l’existence de petites enclaves homoeogènes
feldspathiques telles qu’on en rencontre fréquemment dans les roches
intermédiaires.
Elles
appartiennent cependant, sans contestations possibles, aux roches
gabbroїques en raison du pourcentage en anorthite élevé des
plagioclases. Les résultats des mesures faites par les diverses méthodes
concordent et donnent 70 à 72% d’An dans les feldspaths exprimés,
microlites et phénocristaux non zonés.
Il
existe de plus des phénocristaux zonés qui appartiennent à deux types
principaux définis par F. Homma (1936). Les premiers sont des cristaux
zonés normaux. La masse principale est constituée par un cœur calcique
(An 65%) qui se modifie régulièrement sur la périphérie en un
plagioclase acide (An 25%). Les autres sont de type « zonés
oscillants ». Ils peuvent compter jusqu’à plusieurs dizaines de zones
séparées par des limites nettes et possédant alternativement 55 et 65%
d’anorthite.
Outre
cette particularité cristallographique qui les distingue fortement des
feldspaths les plus courants de ces laves, les cristaux zonés s’avèrent
souvent altérés et corrodés de sorte qu’il est possible de voir en eux
des constituants en allogènes de la roche au même titre que les
fragments de quartz entourés de porricite.
Abstraction
faite des phénocristaux feldspathiques, les basaltes porphyriques à
plagioclases contiennent les mêmes constituants minéralogiques que les
basaltes normaux. La pâte est composée de microlites de plagioclases,
d’augite, d’olivine et de granules d’oxyde de fer. Il est à remarquer
que malgré leur faciès andésitique, ces roches se sont montrées
totalement dépourvues d’apatite qui est un constituant permanent des
andésites vraies et des dacitoїdes de cette région.
Les
basaltes porphyriques à plagioclases se rencontrent parmi les laves du
volcan d’El Koudia et dans les coulées qui bordent au NW la daya Tigraou
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